Le futur de cette planète dépend des femmes ❤

Amma est une gourou indienne née en 1953 qui incarne la bonté (au sens sacré du terme, un « gourou » est un guide spirituel qui enseigne la spiritualité, la danse, la musique ou tout autre domaine de connaissance). Sa religion est l’Amour. Elle est dévouée au service d’autrui via un vaste réseau d’activités caritatives.

Née dans une famille pauvre, dès l’enfance elle se met à prendre dans ses bras tous ceux qui ont besoin de réconfort, alors que la coutume interdit aux femmes indiennes de toucher les étrangers. Aujourd’hui elle parcourt le monde pour étreindre l’humanité et diffuser son énergie d’amour inconditionnelle et son message. A ce jour elle a serré contre son coeur plus de 32 milllions de personnes dans le monde entier, oui 32 millions ! J’ai eu la chance de vivre ce moment de grâce dans ses bras en 2012, et je garde un souvenir indescriptible de cette étreinte d’amour extra-ordinaire.

En 2002 elle reçoit le « prix Ganghi-King pour la non-violence » et prononce à cette occasion un discours magnifique aux Nations-Unies à New-York. J’ai été si touchée par son message que j’ai décidé de retranscrire entièrement ce discours. Vous pouvez regarder la vidéo ci-dessous, ou lire le discours écrit, avec les phrases clés que j’ai fait ressortir. Laissez-vous inspirer par ces paroles d’une grande sagesse, et votre Déesse intérieure être touchée par ce message profond.
Le futur de cette planète dépend des femmes. Il dépend de vous.

 

 

╰☆╮TRANSCRIPTION INTÉGRALE DU DISCOURS ╰☆╮

« Amma s’incline devant vous tous qui êtes en vérité des incarnations de l’Amour Suprême. Hommes et femmes sont égaux aux yeux d’Amma. Amma souhaite exprimer honnêtement son point de vue sur ce sujet. Ces observations ne s’appliquent pas nécessairement à tous, mais il ne fait aucun doute qu’elles s’appliquent à la majorité des gens.

La plupart des femmes sont actuellement endormies, il faut qu’elles se réveillent et se lèvent. C’est un des besoins les plus urgents de notre époque. Dans les pays où le matérialisme prédomine, les femmes doivent s’éveiller à la spiritualité, et dans les pays où elles sont contraintes de rester dans les limites étroites de la tradition religieuse, elles doivent s’éveiller à la pensée moderne.
On a longtemps cru que les femmes et les cultures au sein desquelles elles vivaient s’éveillèrent grâce à l’éducation et au développement matériel. Mais le temps nous a montré que cette conception était trop limitée. C’est seulement si les femmes, tout en ayant une éducation moderne, assimilent la sagesse éternelle de la spiritualité, que la puissance contenue en elles s’éveillera et qu’elles pourront passer à l’action.

Qui doit réveiller les femmes ? qu’est ce qui les empêche de s’éveiller ?

En vérité aucun pouvoir extérieur ne peut empêcher la femme de s’exprimer et de manifester ses qualités maternelles innées telles que l’amour, l’empathie et la patience. C’est la femme et elle seule qui doit s’éveiller. L’unique obstacle réel à cet éveil c’est son mental. Dans la plupart des pays les règles et les superstitions dégradantes pour les femmes continuent de prévaloir. Aujourd’hui encore des coutumes primitives inventées par les hommes pour exploiter les femmes et les soumettre reste en vigueur. Les femmes et leur mental sont prisonnières de ces coutumes, véritables toiles d’araignées. Les femmes ont été hypnotisées par leur propre mental regardez un éléphant, avec sa trompe il peut déraciner des arbres énormes. Quand un éléphant en captivité est encore bébé, on l’attache à un arbre au moyen d’une corde solide. Le bébé éléphant essaie de toutes ses forces de casser la corde. Il finit par comprendre que ses efforts sont inutiles. Alors il abandonne. Plus tard, quand l’éléphant est adulte, on peut l’attacher à un petit arbre avec une cordelette. Il pourrait facilement se libérer en arrachant l’arbre ou en rompant la corde mais comme son mental a été conditionné par les expériences du passé, il ne fait pas le moindre effort pour s’échapper. C’est ce qui arrive aux femmes.

Le potentiel infini inhérent à l’homme et à la femme est le même.

Si les femmes le veulent réellement, il ne leur sera pas difficile de briser les entraves des règles et des conditionnements imposés par la société. Les qualités maternelles innées des femmes, leur pouvoir de créer, de donner la vie, constituent leur plus grande force. Et ce pouvoir peut permettre aux femmes de créer dans la société un changement beaucoup plus profond que ce que les hommes pourraient jamais accomplir. Les femmes doivent retrouver leur force et leur courage. Le courage est un attribut de l’esprit, il ne s’agit pas d’une vertu du corps. Les limitations auxquelles les femmes se croient soumises ne sont pas réelles. Quand elles développeront la force de vaincre ces limitations imaginaires, nul ne pourra arrêter leur marche en avant dans tous les domaines de la vie. Elles ont le pouvoir. Il est déjà là, présent en elles. Les hommes ont généralement la foi dans le pouvoir des muscles, superficiellement ils considèrent les femmes comme leur mère, leur épouse et leur sœur. Mais il n’est pas besoin de dissimuler le fait que, plus profondément, les hommes ont encore une énorme résistance à comprendre, accepter et reconnaitre comme il convient, les femmes et l’aspect féminin de la vie.

Amma se rappelle une histoire.
Il était une fois dans un village une femme qui considérait le service désintéressé comme le service de Dieu et qui éprouvait un bonheur immense à travailler ainsi. Mes chefs religieux du village la choisirent comme un de leur prêtre. C’était la première femme nommée prêtre dans cette région. Et les prêtres hommes avaient du mal à l’accepter. Tous furent un jour invités à un rassemblement religieux qui se tenait sur une ile. La traversée en bateau durait 3 heures. Lorsque les prêtres embarquèrent, ils découvrirent à leur grande consternation que la femme prêtre était déjà à bord. Ils murmurèrent entre eux : « Quel malheur ! Elle ne peut pas nous laisser tranquille ! ». Le bateau partit. Mais au bout d’une heure le moteur s’arrêta et l’embarcation s’immobilisa. Le capitaine s’exclama : « On non ! Nous voilà coincés ! J’ai oublié de faire le plein. ». Personne ne savait quoi faire. La femme prêtre se le va alors et dit : « Ne vous inquiétez pas, frères, je vais aller chercher de l’essence. ». Sur ces mots elle descendit du bateau et s’en alla, marchant sur les eaux. Les prêtres la regardèrent stupéfaits, mais s’empressèrent de remarquer : « Regardez, elle ne sais même pas nager ! ». Telle est la nature générale des hommes. Leur nature les pousse à rabaisser et à condamner la réussite des femmes. Les femmes ne sont ni des décorations, ni des objets créés pour que les hommes en disposent. Les hommes traitent les femmes comme des plantes en pots, rendant impossible leur plein épanouissement. Les hommes se permettent d’agir ainsi car ils se considèrent comme supérieurs aux femmes, à la fois physiquement et intellectuellement. Ils pensent que les femmes ne peuvent pas survivre dans la société sans dépendre d’eux. L’arrogance et cette conception erronée est manifeste dans tout ce qu’ils font. Même dans les pays matériellement développés, les femmes sont refoulées au second plan. Lorsqu’il s’agit de partager le pouvoir politique. Il est intéressant de remarquer que les pays en voie de développement sont comparativement en avance dans ce domaine, et offrent aux femmes beaucoup plus d’occasions de faire une carrière en politique. Mais à quelques exceptions près qui se comptent sur les doigts d’une main, combien y a-t-il de femmes celèbres dans l’arene de la politique internationale ? Cela est il du à une quelconque incapacité des femmes, ou bien à l’arrogance des hommes. Les femmes ont le pouvoir de lutter contre les règles sociales qui les empêchent de progresser. C’est l’expérience personelle d’Amma.

Récemment encore, les femmes en Inde n’étaient pas autorisées à vénérer Dieu dans le sanctuaire intérieur des temples. Elles ne pouvaient pas non plus consacrer un temple ni accomplir les rituels védiques. Ni meme chanter des mantras védiques. Mais Amma les y encourage et les forme à ces différentes fonctions. Et c’est Amma qui accomplit les cérémonies de consécration de tous les temples construits par notre ashram. Comme ces cérémonies et ces rituels n’avaient été effectués que par des hommes pendant des générations, beaucoup de gens se sont opposés à ce que des femmes les accomplissent. A ceux qui trouvaient nos actions discutables, Amma expliqua que nous vénérons un Dieu qui est au-delà de toutes les différences, qui ne fait pas de distinctions entre le féminin et le masculin. Il s’avérait que la majorité des gens soutint cette innovation révolutionnaire.
C’est que ces interdits imposés aux femmes n’ont en réalité jamais fait partie de la tradition de l’hindouisme. Selon toute probabilité, ces règles ont été fabriquées par des hommes appartenant aux couches supérieures de la société, afin d’exploiter et d’étouffer les femmes.

Dans l’Inde ancienne, quand un mari parlait de sa femme, il utilisait les termes qui signifient « celle qui guide son mari dans les voyages de la vie », « celle qui guide son mari sur la voie de la droiture et de la responsabilité ». L’emploi de ces termes implique que les femmes jouissaient du même statut que les hommes, ou même, qui sait, d’un statut plus élevé.  En fait, les femmes étaient considérées comme des incarnations de l’Énergie Suprême.
En Inde, Sarasvati est vénérée en tant que Déesse de la Sagesse et du Savoir. Lakshmi est la Déesse de la Prospérité et Durga celle de la Force et de la Puissance. Généralement nous pensons que l’islam est la religion qui attribue le statut le plus inférieur à la femme. Cependant, le Coran considère la nature essentielle de Dieu ainsi que les qualités telle que la compassion et la sagesse comme étant féminines. C’est bien sur une femme qui a donné naissance au Christ, à Krishna et à Buddha. Meme une incarnation divine né d’une femme qui endure la souffrance et les difficultés de la grossesse et donne naissance à l’enfant. L’homme ne peut pas le faire. Cependant, personne ne semble reconnaitre à quel point il est injuste que les femmes soient régentées par les hommes. Aucune religion authentique ne mépriserait les femmes. Ceux qui ont réalisé Dieu ne voient aucune différence entre masculin et féminin. S’il existe quelquepart dans le monde des règles qui empechent les femmes de jouir de la liberté qui leur revient de droit, qui les empeche d‘avancer et de progresser, ces règles ne sont pas les commandements de Dieu. Ce sont des produits de l’égoisme des hommes.

Lequel de nos yeux est le plus important ?
Le gauche ou le droit ? ils ont tout deux une importance égale. Il en va de meme du statut des hommes et des femmes au sein de la société. Les hommes comme les femmes devraient avoir conscience de la spécificité de leurs responsabilités ou dharma dans la société.

Les hommes ont aussi grandement souffert de l’exil du principe féminin hors de ce monde.
Non seulement les femmes ont été opprimées mais l’aspect féminin contenu en tout homme a été réprimé et en conséquence la vie des hommes est devenue morcelée, souvent douloureuse.

Les statistiques montrent que ce sont les hommes et non les femmes qui commettent l’immense majorité des délits et des meurtres en ce monde. Seuls l’amour, la compassion et la patience, qualités fondamentales des femmes ont le pouvoir de diminuer les tendances intrinsèquement agressive et hyperactive des hommes. Et il est de même des femmes qui ont besoin des qualités masculines pour que leur bonté et leur pureté ne les immobilisent pas.

Les femmes constituent plus de la moitié de la population mondiale. C’est donc une grande perte quand on leur refuse la liberté d’occuper une position de premier plan et le statut élevé qui devrait être le leur dans la société. Lorsque cela leur est refusé, la société perd alors ce que les femmes pourraient lui apporter. En réalité, l’homme est une partie de la femme. Tout enfant est d’abord dans le sein de sa mère. Dans la naissance d’un enfant, le seul role de l’homme est d’offrir sa semence. Pour lui c’est seulement un moment de plaisir. Pour la femme c’est aussi 9 mois d’austérité. Cest la femme qui reçoit, conçoit et fait de cette vie une partie de son être.

Dieu est il homme ou femme ?
La réponse à cette question c’est que l’homme n’est ni homme, ni femme. Dieu est cela. Mais si vous insistez pour que Dieu est un genre, alors il est plus féminin que masculin, parce que le masculin est contenu dans le féminin.

Il existe deux sortes de langages en ce monde: le langage de l’intellect et le langage du coeur.

L’agressivité est la nature de l’intellect, sec et rationnel. La compassion est en revanche la nature du langage du coeur lié au principe féminin. Dans le monde actuel, c’est malheureusement le langage de l’intellect qui prévaut et non celui du coeur. Ce sont les représentants du plaisir sensuel et de l’egoisme, non de l’amour qui domine le monde. Des personnes à l’esprit étroit, en influencent d’autres plus faibles et les utilisent à des fins egoistes. Les enseignements des sages d’autrefosi ont été déformés pour rentrer dans le cadre limité des désirs personnels humains.

La notion d’amour a été dénaturée, c’est pourquoi le monde est rempli de conflits, de violence et de guerre. Les femmes sont l’énergie et le fondement même de notre existence en ce monde. Quand elles perdent le contact avec la réalité de leur être, l’harmonie de la nature, l’équilibre du monde sont anéantis pour laisser place à la destruction.

Il est donc crucial que les femmes du monde entier fassent tous les efforts possibles pour redécouvrir leur nature fondamentale car c’est seulement ainsi que nous pouvons sauver le monde.

 

Si nous voulons apprendre l’alphabet romain il faut commencer par ABC, et pas par XYZ.
Et quel est l’ABC d’une femme? Quelle est la fibre intime de l’être d’une femme? Qu’est-ce qui constitue son existence? Ce sont ses qualités innées, les principes essentiels de l’amour maternel. Quel que soit le domaine dans lequel une femme choisit de travailler, elle ne devrait pas oublier les vertus que Dieu, que la nature lui ont gracieusement accordées.

Une femme devrait accomplir chacun de ses actes en demeurant toujours fermement ancrée dans ces qualités. De même qu’ A B C constitue le fondement de l’alphabet, la qualité de mère est la nature fondamentale d’une femme. Elle ne doit pas omettre cette part cruciale d’elle-même avant de s’engager dans une quelconque activité.

L’énergie masculine peut être comparée à de l’eau stagnante. Il est difficile à un homme de quitter un rôle pour se concentrer pleinement sur un autre. C’est pour cette raison que la vie professionnelle et la vie familiale de bien des hommes finissent par s’entremêler. La plupart des hommes ne peuvent pas séparer les deux et leur relation avec leur femme, et avec leurs enfants, en pâtit.

La plupart des femmes, en revanche, savent le faire. L’énergie féminine est fluide comme une rivière. C’est pourquoi il est facile à une femme d’être à la fois mère, épouse et une amie fidèle qui insuffle de la confiance à son mari. Elle possède un don spécial qui lui permet d’être le guide et le conseiller de toute la famille. Les femmes qui travaillent sont pleinement capables de réussir également leur vie professionnelle.

La femme est la créatrice du genre humain. Elle est le premier gourou, le premier guide et mentor de l’humanité. Elle tient les rênes de l’intégrité et de l’unité de la famille, et de la société. Il ne faut pas sous-estimer la responsabilité d’une mère quand il s’agit de l’influence qu’elle exerce sur ses enfants et de l’inspiration qu’elle leur apporte. Partout où vous voyez des êtres dotés d’une force immense, heureux, généreux, bienveillants et compréhensifs, vous trouverez généralement une mère admirable qui les a inspirés faisant d’eux ce qu’ils sont.

Ce sont les mères qui sont le plus aptes à semer dans le mental des êtres humains les graines d’amour, de fraternité universelle et de patience. Même le lait maternel transmet à l’enfant les qualités intérieures de la mère. La mère comprend le coeur de son enfant, elle le nourrit de son amour et lui donne une approche positive de la vie. Il suffit de marcher quelquefois sur un pré d’herbe tendre et verte pour y tracer un chemin. Les bonnes pensées et les valeurs positives que nous inculquons à nos enfants resteront éternellement en eux.

Un jeune homme est un jour venu voir Amma, pendant qu’elle donnait le darshan en Inde. Il vivait dans une région du pays ravagée par le terrorisme. Il dit à Amma qu’il était le chef d’un groupe de jeunes qui accomplisssaient beaucoup de travail social dans cete région. Il pria Amma ainsi : « je t’en prie, éclaire les terroristes si pleins de haine et de violence en leur donnant une compréhension juste. Quand à ceux qui ont subit tant d’atrocités, et qui ont tant soufferts, je t’en prie, remplis leur cœur et leur esprit de pardon, sinon la situation ira de mal à pis et il n’y aura pas de fin à la violence. Amma fut ravie d’entendre cette prière en faveur de la paix et du pardon. Quand elle lui demanda pourquoi il avait choisi de se tourner vers le service social, il lui répondit : « C’est ma mère qui m’a donné l’inspiration nécessaire. Mon enfant fut terrifiante. A l’age de 6 ans j’ai vu de mes propres yeux mon père, un homme qui aimait la paix, etre assasiné brutalement par des terroristes. Ma vie en a été brisée. J’étais rempli de haine, et je ne pensais qu’à me venger. Ma mère m’aida à changer d’attitude. Chaque fois que je lui disais que j’allais un jour venger la mort de mon père, elle répondait : « Mon fils, est ce que cela redonnera la vie à ton père si tu tue ces gens ? Vois comme ta grand-mère est encore triste, vois comme il lui est difficile de joindre les deux bouts sans ton père. Et vois comme tu es triste, comme tu souffres de ne pas avoir ton père. Veux tu que d’autres mères et que d’autres enfants souffrent comme nous ? Leur douleur serait aussi forte que la notre. Essaie de pardonner aux assassins de ton père leurs terribles actions et de répandre plutôt le message de l’amour et de la parenté universelle ». Une fois adulte, plusieur groupes de terroristes essayèrent de me convaincre de me joindre à eux pour convaincre la mort de mon père. Mais les graines de pardon semées par ma mère avaient portées leurs fruits et je refusais toutes ces offres. Je réussis également à parler à quelques uns des jeunes et à les conseiller comme ma mère l’avait fait pour moi. Cela transforma le cœur de beaucoup de gens qui ont maintenant changé de conduite et m’aident dans mon action d’aide sociale. L’amour et la compassion que ce garçon a choisit de répandre dans le monde, au lieu de répandre la haine vient de la fontaine d’amour qui existait chez sa mère. C’est ainsi, à travers l’influence qu’elle a sur son enfant qu’une mère influence l’avenir du monde. La mère qui berce son bébé est aussi celle qui apporte au monde la lumière.

Une femme qui a éveillé en elle l’amour maternel apporte le paradis sur terre où qu’elle soit.

Seule la femme peut créer un monde de paix et de joie. Une femme doit penser à ce qu’elle peut donner à la société plutôt qu’à ce qu’elle peut prendre.

Cette attitude l’aidera certainement à progresser. Une femme n’a pas besoin de recevoir, ni de prendre quoi que ce soit, de qui que ce soit. Elle doit simplement s’éveiller.

Donc plutôt que de rouiller en passant leur vie entière entre les quatre coins de leur cuisine, il serait bon que les femmes sortent pour partager avec les autres ce qu’elles ont à donner et atteindre les buts qu’elles ont dans la vie.

Aujourdh’ui alors que la concurrence et la colère sont partout la norme, ce sont la patience et la tolérance des femmes qui crée l’harmonie dans le monde. De meme qu’un circuit électrique complet requiert la présence du pole positif et du pole négatif, pour que la vie coule dans toute sa plénitude, la présence et la contribution des femmes sont tout aussi nécessaire que celles des hommes.

Cependant que vous soyez un homme ou une femme, votre véritable humanité ne se révèlera que quand les vertus féminines et masculines en vous seront en équilibre.

De manière générale, les femmes vivent actuellement dans un monde façonné pour et par les hommes. Elles n’ont aucun besoin de ce monde là, elles doivent retrouver leur propre identité et reconstruire ainsi la société. Mais il faut se rappeler ce que signifie réellement la liberté. Il ne s’agit pas de s’accorder toute licence et de se comporter n’importe comment sans se soucier des conséquences pour autrui. La liberté n’implique pas que les femmes et les mères doivent fuir leurs responsabilités familiales. La liberté d’une femme, son ascension commence à l’intérieur d’elle-même. Dans leurs efforts pour retrouver dans la société le statut qui leur revient de droit, les femmes ne devraient jamais perdre ce qui constitue l’essence de leur nature. C’est une tendance que l’on peut observer dans de nombreux pays et qui n’aidera jamais les femmes à conquérir leur véritable liberté. Il est impossible d’atteindre la liberté réelle en imitant les hommes.

Si les femmes elles-mêmes se détournent du principe féminin, il en résultera l’échec absolu des femmes et de la société. Les problèmes du monde ne seront pas résolus, ils en seront aggravés. Si les femmes rejettent leurs qualités féminines et s’efforcent de devenir pareilles aux hommes, en cultivant uniquement les qualités masculines, le déséquilibre du monde ne fera que s’accentuer. Ce n’est pas ce qu’il faut à notre époque.
Le besoin réel du monde actuel, c’est que les femmes apportent tout ce qu’elles peuvent à la société, en développant aussi bien leur qualité de mère universelle que leur qualité masculine.
Plus une femme s’identifie à sa nature intérieure de mère, plus elle s’éveille à cette shakti ou pure énergie.
Lorsque les femmes développeront cette puissance en elles, le monde commencera à écouter leurs voix avec une attention toujours plus soutenue.

L’amour maternel n’est pas le privilège des femmes qui enfantent, c’est une qualité inhérente à l’homme aussi bien qu’à la femme. C’est un état d’esprit.

La qualité primordiale d’une mère est l’amour. Cet amour est la respiration même de la vie. Personne ne dira : « je ne respirerai qu’en compagnie de ma famille, et de mes enfants. Je ne respirerai pas en présence de mes ennemis. ». De même, chez ceux en qui le sentiment maternel s’est éveillé, l’amour et la compassion envers tous les êtres sont aussi naturels que le fait de respirer.

Amma aimerait remercier toutes les personnes impliquées dans l’organisation de ce sommet. Amma rend profondément hommage à vos efforts en vue d’apporter la paix dans le monde.

Puisse les graines de paix que nous semons aujourd’hui porter leurs fruits pour le bénéfice de tous.  »

Le futur de cette planète dépend des femmes – Discours prononcé par Amma, Palais des Nations, ONU, Genève, Le 7 Octobre 2002. A l’invitation de Kofi Annan Secrétaire Général des Nations-Unies, prix Nobel de la Paix 2002. 

Pour plus d’infos sur Amma et ses œuvres : http://www.etw-france.org/

Puisse les graines que nous semons vous et moi chaque jour porter leurs fruits pour le plus grand bénéfice de tous.

 

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