SAUTE ET LE FILET APPARAITRA

L’engagement que j’ai pris avec moi-même ces dernières semaines est de suivre mon inspiration, même sans savoir où elle va mener
— en vrai on ne sait jamais de toute façon ! même si le mental voudrait tellement savoir avant d’y aller…

Alors j’ai vécu ces derniers jours cette expérience de « Caissière de Lumière »
(tu peux voir les vidéos dans les posts précédents)

Pourtant dans un premier temps, je n’ai pas du tout réussi à suivre cette inspiration.

Mon mental trouvait toutes les raisons de ne pas le faire, cherchait le « pourquoi » ça vaudrait le coup de le faire ou non
Le mental il fait une sorte de liste de pour & contre pour décider.
L’inspiration elle, me traverse, brute, pure, simple, fulgurante.

Et la suivre demande de lâcher.
Lâcher le mental (que ça peut rendre fou)
Lâcher le contrôle
Lâcher la volonté de « savoir » où ça va mener
Lâcher, et sauter !

Je me souviens de cette phrase entendue pendant ma formation de coaching, qui m’a marquée : « Saute et le filet apparaitra »

La foi c’est de sauter, en ayant une foi totale que soit tu as un parachute invisible dans le dos qui va s’ouvrir si besoin, soit qu’un filet sous toi va apparaître et te réceptionner – plus ou moins en douceur, on est d’accord 😉

Bien que je crois que c’est le fait de résister (ou d’avoir une retenue), et de ne pas totalement s’abandonner qui fait que la réception soit douloureuse en fait.

Ça me rappelle une histoire : un de mes cousins très saoul est tombé d’un pont il y a quelques années. Il était vraiment très très alcoolisé, et en s’appuyant contre la balustrade d’un pont, il a basculé (involontairement) par dessus et a chuté sur l’herbe quelques mètres plus bas.

Les pompiers ont expliqué qu’il avait eu beaucoup de chance, et surtout qu’il n’avait rien eu de grave du fait de son taux élevé d’alcoolémie. Ne se rendant pas compte de sa chute, il ne s’est pas crispé, n’a pas contracté son corps, et il a comme rebondit sur le sol. Ce qui expliquait son absence de blessure grave malgré la hauteur du pont.

Alors, et si c’était le fait de ne pas s’abandonner totalement qui créait la souffrance et l’atterrissage inconfortable de nos expériences ?

Je te laisse méditer là dessus, et me dire en commentaire ce que cela t’inspire <3

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